Archives pour 8 mars 2023
Déstockage TOTAL : -50% sur les TOYS – JOUETS – FIGURINES – FUNKO POP : Tout doit disparaitre
8/03/23
Coup de balais sur le rayon TOYS – JOUETS – FIGURINES – FUNKO : tout passe à -50%
Découvrez plus de 1200 TOYS à -50%
Tout doit disparaitre !
J-7 pour l’Omnibus MARVEL KNIGHTS par Joe Quesada
8/03/23
Panini nous propose un Omnibus Marvel Knights par Joe Quesada.
Marvel Knights c’est le label créé par Quesada chez Marvel pour relancer à la fin des années 90 des séries qui n’étaient pas ou peu publiée à l’époque comme Daredevil, Punisher ou Ghost Rider.
Cet Omnibus nous propose de découvrir tout ce que Joe Quesada a dessiné dans ce label : les 15 premiers épisodes de Daredevil, mais aussi la mini-série Daredevil : Father.
Un Omnibus de plus de 700 pages
Disponible le 15 Mars 2023
Come Home Indio : Attention Chef d’Œuvre
8/03/23
La bande dessinée Américaine, c’est Batman et Spider-Man, mais c’est aussi une large variété de créations indépendantes, autobiographiques, et essentielles.
Certains auteurs issues de la scène indépendante comme Charles Burns ou Daniel Clowes sont édités et célébrés, dans le monde entier, d’autres comme Jim Terry le seront un jour.
Jim Terry est un auteur de comics qui a travaillé notamment avec James O’Barr sur une série The Crow. C’est surtout un talent brut, un dessinateur de génie, et un conteur d’histoire incroyable.
Né d’un père musicien d’origine Irlandaise et d’une mère Amérindienne, Jim Terry vient au monde comme on heurte un autobus, avec violence et fracas. Sa vie n’a jamais été un long fleuve tranquille, loin de là. Racisme, Alcoolisme, pauvreté sont les fardeaux qu’il a du porter, parfois sans en avoir pleinement conscience. Les choses que l’on subit par habitude ou tradition sont parfois transmises à tort de façon culturelle. Comme dans la pire des malédictions, Jim Terry va voir ses parents sombrer dans la spirale de l’alcool. Comme si l’histoire était écrite pour se répéter à l’infini, il va à son tour tomber dans la boisson, pour sombrer encore plus. Quand la misère sociale semble peser le poids d’une montagne sacrée, que l’histoire collective est trop dure à porter, et que la société vous rappelle que vous n’avez pas votre place, certains échappatoires ressemblent à des évidences.
Cette histoire, Jim Terry la raconte dans Come Home Indio avec talent et justesse, sans filtre. C’est brut, c’est dur, parfois âpres, glauque, oppressant et suffoquant, mais avec toujours cette lueur d’un lendemain moins sombre, d’une lumière qui danse dans la nuit.
Come Home Indio, c’est l’histoire d’une descente aux enfers, d’un combat perdu d’avance contre un destin auquel l’auteur ne semble pouvoir s’échapper, d’une rédemption, et du chemin qui y mène. C’est une bande dessinée sur la quête de soi, sur l’importance de ses origines, et du parcours pour les découvrir.
Dans Come Home Indio, Jim Terry nous raconte comment il est tombé, et comment il s’est relevé. Il nous raconte aussi comment il a fait la paix avec son histoire, son passé, ses parents et ses démons, comment il a su se montrer digne de ses ancêtres, et comment il a trouvé les moyens de continuer à mener ce combat contre l’oubli dans une Amérique qui a annihilé son peuple et sa culture depuis toujours.
Come Home Indio c’est tout ça et bien plus, un témoignage poignant, parfois glaçant, toujours juste. C’est la naissance d’un artiste, d’une vocation, c’est un voyage dans une Amérique oubliée, c’est une lettre d’amour.
En lisant ces quelques lignes, je me dis que vous avez de la chance, car vous n’avez pas encore lu COME HOME INDIO, et qu’il vous reste à le découvrir. Une fois que vous l’aurez lu, vous comprendrez.
Un chef d’Œuvre qu’il vous reste à découvrir.
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