Panini Comics, devenu 3ème acteur du marché des comics en 2013 malgré l’exploitation de licences comme Spider-Man, Avengers et les X-Men, essaye tant bien que mal de faire des efforts depuis l’arrivée d’Urban Comics pour coller au niveau de qualité proposé par l’éditeur de DC en France, et remonter dans ce classement qui a du faire grincer quelques dents depuis un an.

Après avoir refondu 3 fois son offre kiosque en 3 ans, lancé des Anthologies sur les X-Men et Spider-Man sur le modèle de celles consacrées à Batman et Superman, donné naissance à la collection ICONS qui copie le format et la charte graphique d’Urban, et à la collection Marvel Now pour répondre au succès de la collection DC Renaissance (même format, même combat), Panini annonce la fin du souple pour 2015 (chez Urban pas de souple).

Panini Comics qui devrait porter le marché, se place en position de suiveur, sans jamais innover, et copie Urban sans vergogne.

Le lecteur pourrait y gagner si Panini copiait bien Urban.

Or le travail n’est fait qu’à moitié, et il est temps d’agir, et surtout se faire entendre.

En effet, on l’a constaté : impossible de discuter avec Panini et d’avoir des réponses claires sur des questions précises.

Pour réponse, on nous communique des éléments de langage dans la droite lignée des discours rodés des politiciens en gestion de crise ou de défaite aux municipales.

L’exemple le plus flagrant, c’est au sujet du chapitrage des albums cartonnés chez Panini.

Dans ses collection DELUXE ou MARVEL NOW, dans BLACK WIDOW (Hors Collection) ou dans les Anthologies (Je Suis Spider-Man), les épisodes ne sont pas séparés, et Panini les aligne à la suite, sans coupure, sans respiration, et sans aucune explication.

Nous parlons d’albums cartonnés vendus entre 15€ et 30€, ce qui représente une somme tout de même, nous sommes donc en droit d’attendre des albums d’une qualité irréprochable.

Les comics, c’est un format bien spécifique : 20 ou 22 pages de BD avec des codes, et un rythme de lecture à respecter, et souvent un cliffhanger (une accroche) à la fin. Ils sont créés, conçus, produits, écrits dans ce format. Quand on arrive à la page 22 d’un épisode, souvent sur un événement critique pour le héros, on doit sentir monter l’adrénaline du lecteur qui mécaniquement doit tourner la page pour savoir ce qui se passe. Cet effet est tué dans l’œuf quand le dénouement immédiat de ce moment de tension est imprimé sur la page d’à coté. Voilà pourquoi Marvel rajoute une couverture (voir une page neutre) pour couper chaque épisode, car les comics, c’est un feuilleton, et qu’il faut respecter le format, à la fois pour respecter la structure du récit, mais aussi le travail des auteurs, et les lecteurs qui dépensent une forte somme dans chaque bel album acheté. Ne pas respecter ces chapitres, pour faire un parallèle avec les séries TV, c’est comme si une chaine de TV décidait de remonter des épisodes d’une série et de les diffuser à la suite (rythme coupé) ou de les remonter pour en faire 3 épisodes, sans prendre en compte la structure initiale du récit voulue par les producteurs.

Ce qui est incompréhensible c’est que dans les même formats en VO, Marvel respecte les chapitres et rajoute une couverture ou une page de garde entre chaque épisode.

Ce qui est encore plus incompréhensible, c’est que Panini respecte ces formats dans d’autres collections comme les titres Valiant par exemple.

Pourquoi alors ne pas généraliser cela ?

Aucune réponse chez Panini, alors il est temps d’agir.

Afin de nous faire entendre, nous les clients / consommateurs en colère, j’ai créé une page sur Facebook pour mobiliser le plus grand nombre.

Si nous sommes nombreux, Panini nous écoutera, car ensemble nous pouvons faire bouger les choses, et organiser des actions concrètes.

Rejoignez donc cette page, si nous sommes nombreux, nous pourrons faire bouger les lignes :